dimanche 14 novembre 2010

Fermeture de Recyc-Québec et réflexions sur notre gouvernement 1/3

La nouvelle que la société d'état Recyc-Québec fermera probablement dans un futur proche à été annoncé la semaine dernière dans les médias et n'est plus une nouvelle « fraiche » pour la plupart d'entre vous. Étant donné que je ne suis pas un blogueur de nouvelles qui fait son mémo assidument à tout les jours, n'hésitait avant de publier des commentaires directement relié à une information générale. Je préfère habituellement parler de fait coquasses et imprévus. Cependant, plus j'y pensais, plus je trouvais qu'il y a matière à commenter cette nouvelle.

Recyc-Québec est née en 1990, bien avant la popularité actuelle d'internet et la récente facilité d'accès à l'information. La société avait pour mandat d'informer et de sensibiliser la population au recyclage. Le succès de la mission n'est pas fracassant et les résultats sont bien mitigés. J'ai fait l'expérience à de nombreuses reprise de l'inefficacité de la société.

Par exemple, lorsque j'ai demandé comment disposer convenablement d'un refrigérateur commercial à Recyc-Québec, on à commencé par me dire d'appeler Recyc-Frigo, le programme géré par Hydro-Québec qui offre une ristourne pour les vieux frigos. Comme Recyc-Frigo m'ont dit qu'ils n'avaient aucune idée qui au Québec était habilité pour extraire le fréon de mon refrigérateur, j'ai donc rappelé Recyc-Québec, dont le préposé était incapable de me dire qui pouvait légalement retirer le gaz polluant de mon appareil. J'ai donc demandé de parler à un superviseur, en croyant que la préposée de Recyc-Québec devait faire erreur dans sa recherche pour être incapable de m'informer. La supérieure de cette dernière m'a aussi signifié l'incompétence de Recyc-Québec à me fournir une information de base sur un produit que la loi nous interdit légalement de déverser dans l'atmosphère suite au protocole de Montréal qui à été signé par plus de 196 pays suite à son adoption en 1987.

Exaspéré et tanné de tourner en rond et pour vérifier si les employés de la société avait vraiment la volonté d'aider ou si c'était peine perdu, j'ai dit à mon interlocutrice: « Madame, depuis tot ce matin que j'essaie d'obtenir réponse à ma question. Le réfrigérateur en question est immense, il mesure plus de 10 mètres de long et est prêt à être envoyé au ferrailleur qui ne le prend qu'a la condition qu'il soit vidé de son gaz. Mon patron m'a donné le mandat de m'en occuper et j'ai perdu plus de 3 heures jusqu'à maintenant. Le quai de chargement est bloqué et j'attends un chargement cet après midi. Vous ne semblez pas avoir de solution pour moi. Pensez vous que je pourrais utiliser la solution marteau et simplement casser les tuyau de fréon pour que mon ferrailleur accepte de ramasser mon équipement?

Sur ce, la fonctionnaire à fait ce qu'elle jugeait le mieux à faire et m'a transféré vers quelqu'un de très haut chez Recyc-Québec. Malgré toute la volonté du personnel de Recyc-Québec, le résultat est inexcusable: On ne pu me donner la moindre information pour disposer légalement et proprement d'un gaz extrêmement sale et dommageable pour la couche d'ozone. En plus, on ne parle pas ici d'un équipement rarissime, même votre dépanneur possède probablement un réfrigérateur commercial contenant un gaz maintenant interdit de vente et dont vous devrez faire retirer par du personnel technique autorisé. Sauf que Recyc-Québec, dans son mandat d'information, à tourné un coin pas mal rond. Comme organisme publique dans le secteur de l'environnement, Recyc-Québec ne peut pas « pas être au courant » du fameux protocole de Montréal ! Plus de 885000 documents sur internet mentionne ce protocole, et la totalité de tout les pays l'ont signé, un rare consensus en politique et encore plus rare en initiatives reliés à l'environnement.

Et moi, fiers Québécois et fiers Montréalais, contributeur au régime de taxe le plus dispendieux en Amérique du nord qui devrait normalement me faire bénéficier meilleur système, dû piler sur mon orgueil pour appeler le ministère de l'environnement de l'Ontario afin de pallier au manque de compétence de nos ressources locale. J'ai eu la réponse à ma question en peu de temps et le tout à été fait dans les règles de l'art. Il faudrait que nos fonctionnaires commencent dès maintenant à manger leurs patates si nos politiciens décident de remettre le dossier d'un référendum pour la souveraineté sur la table.

Vous voulez avoir la réponse? Appelez la ligne d'information de Recyc-Québec pour leur demander. Peut-être vont ils comprendre qu'il est ridicule de ne pas avoir une réponse aussi simple, 23 ans après le protocole de Montréal. La ligne d'information de Recyc-Québec est le 1 800-807-0678. Je suivrait la semaine prochaine avec nos fameux problèmes de consigne.

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