dimanche 4 juillet 2010

Les rouleaux de cennes au Jean Coutu

J'aime pas me faire accuser ou soupconner d'être un voleur ou un crosseur. Mais il y a des situations des fois ou quelqun peut se sentir cheap.

J'ai un pot à café sur le dessus de mon frigo dans lequel je met mon petit change. Quand le pot est plein, je le vide sur une table et m'amuse à faire des rouleaux de cennes noires, de $0,05/$0,10/$0,25/et $1,00. À chaques fois c'est le même scénario... je commence à faire mes rouleau sans vraiment penser à ce qui va se passer ensuite. Quand j'ai fini de faire mes rouleaux, je suis impressionné par la valeur du pot.

Ensuite, je me dit: Je peut quand même pas aller à la banque juste pour changer ca! M'y rendre, prendre un numéro, faire la file... juste pour ca? Non! C'est déja de l'argent en plus. Et puis il me vient la phrase : De l'argent, c'est de l'argent.

Ensuite, je trouve que c'est cheap... ou que ca a l'air cheap de payer pour quoi que ce soit avec du change. Et puis finalement, je me reprend en mains, je réfléchi, et une petite voix convaincante me chuchote: c'est quand même eux qui te l'on donné, le change? De toute façon, les magasins en ont toujours besoin, tu va leurs rendre un fief service.

En tout cas, à la pharmacie Jean Coutu, du 1990 avenue Mont-Royal Est, non seulement que les caissières n'ont pas l'air d'avoir besoin de ptit change, elle vous traiteront presque de voleur. Bravo pour les relations publiques, je pense que je vais commencer à dépenser mon cash ailleur quand je voit que la pharmacie du plateau à peur de perdre quelques cennes!

J'ai mis mon dévolu ce dimanche 4 Juillet 2010 à 4 heures de l'après-midi sur la pharmacie du 1990 Avenue Mt-Royal est pour dépenser mon petit change en achetant du papier de toilette et des essuies tout. Pas très louche comme achat, mais bon. J'arrive à la caisse et je sors deux rouleaux de cennes noires et un rouleau de 10 cennes. Les DEUX caissières me regardent comme si c'était la première fois de leurs vies qu'elles s'étaient faite payer en petit change. La caissière du bout me dévisageait litérallement.

Sur le coup, j'ai mit ca sur le compte de mon imagination. La caissière qui me servait à prit mes rouleaux de change, les a regardé un peu plus vite et les a mis dans son tirroir. C'est au moment ou j'ai demandé un sac, que je me fit répliquer:

- Ouain, je vais vous laisser le bénéfice du doute que vous avez la vraie quantité dans vos rouleaux.

J'ai été vraiment surprit de la réplique et du choix de mot. Le bénéfice du doute, on donne ca normalement à ceux qu'on n'est pas réellement certain qu'ils ont fait un crime, mais que tout le monde sais qu'ils ont probablement commis. Si la petite madame de la pharmacie est tellement stressé pour le ptit change, elle à juste à ouvrir le rouleau et compter. Yen à 50, pieces de 10 cennes, jamais je croirais qu'elle ne peut pas compter jusqu'a 50???

Et si par paresse, ca ne lui tente pas d'ouvrir les rouleaux parcequ'elles veux pas les compter au moment de faire ca caisse, bien dans ce cas la, quelle se ferme donc la trappe au lieux d'accuser les clients de son employeurs, clients qui la font vivre. Dommage, j'aimais bien Jean Coutu, mais je crois que maintenant que cet évenement est terminé, mes grosses piasses, je vais aller les dépenser chez Pharmaprix.