lundi 22 novembre 2010

La petite mafia des OBNL du Québec.

Aujourd'hui, j'ai ma petite dent contre ce que j'appelle la petite mafia sociale du Québec. Notre chère clergé nous à enseigné à nous les Québécois à être des moutons, à nous laisser manger la laine sur le dos et à ne pas aimer l'argent.

Évidemment, de ne pas aimer l'argent, ca n'a pas vraiment fonctionné: une société basé sur la consommation et un peuple non-matérialiste, c'est pas mal utopique ! En fait, on a plutôt créé une société d'hypocrites dans laquelle les gens se cachaient pour faire de l'argent. Et quand on ce cache, on est porté à manigancer plutôt que de faire des choses saines.

C'est dans la période ou les gens se sentaient le plus coupable de faire de l'argent que la corruption était à son plus haut niveau. Il y a encore énormément de scandales et de cachettes et je veux, aujourd'hui, dénoncer dans le tabou, parler d'un sujet dont personne ne parle et qui, franchement, m'écœure. Je sais que mon sujet m'apportera probablement quelques ennemies. Je veux aussi nuancer à l'instant même mes propos qui seront sujet à interprétation: je ne met pas tout le secteur dans le même panier.

Qui est-ce que je dénonce aujourd'hui? Les entreprises sociales, les OBNL ou organismes à but non lucratif. Certaines sont indispensables, d'autres sont des joyaux de notre société. Cependant notre société avec sa conscience collective pourrie à permis à une petite clique de gens à la conscience malhonnêtes de « hacker » les lois et règlements en vigueurs. Ces licheux-de-c... qui sont fiers d'être amis de nos politiciens se permettent avec le « pushing » de ces derniers de se faire financer à coup de millions des concepts qui existent déjà dans l'entreprise privé, encourant une concurrence déloyale sur des entrepreneurs, sur des pères de familles qui travaillent d'arrache-pieds à monter de vraies entreprises qui paient des taxes, qui paient des vrais salaires et créent une richesse collective pour le Québec de nos enfants.

Cependant, notre peuple de moutons aime bien entendre le terme « à but non-lucratif ». La plupart de nos concitoyens se plaisent à aider une entreprise qui affirme ne pas vouloir faire d'argent. D'autres vont aller donner de leur temps, afin d'aider à la cause. On clame haut et fort dans la petite mafia sale des organismes à but non lucratif que grâce à elles, on fait de la réinsertion sociale. On aide des démunis. On aide les pauvres. Etc.. alléluia!

Sauf qu'on oublie un point important, nous le peuple et les volontaires qui donnent de leur temps pour aider ces organismes. Le président et les gens qui l'entoure gagne des vrais piastres. C'est pas des bénévoles, eux.

Ce que je trouve scandaleux, c'est que sous le couvert d'être une entreprise à but non-lucratif, des gens prennent avantage d'exploiter d'autres gens, de ne pas payer de taxes et d'être mis sur un piédestal par nos organismes gouvernementaux. Recyc-Québec, par exemple, affirme faire uniquement la promotion d'entreprises sociales. Le propriétaire d'une PME sera mis de coté pour une entreprise qui lui fera une compétition directe, et qui en plus ne paie pas de taxe et bénéficie de plein d'avantages additionnels. Le président de l'Obnl aura un salaire qui dépassera amplement celui du propriétaire de PME.

Une collaboratrice sur un projet que j'ai eu avec une association à but non lucratif m'a fait comprendre la mentalité que beaucoup d'entre nous possèdent. On parlait des endroits tel que La friperie Renaissance et le village des valeurs. Cette personne qui travaille dans le secteur social était scandalisé en me mentionnant que Le Village des Valeurs n'était pas une OBNL, mais une entreprise. Et qu'en plus, ils avaient l'audace de solliciter des dons du public !

Et alors? Je suis entré dans les deux places et n'y voit pas de différence majeure. Les prix sont à peu près les mêmes et ils semblent avoir des employés très similaires. Je ne voit pas pourquoi le public n'encouragerait pas l'entreprise privé qui paye des taxes et de surcroît finance nos écoles, nos régimes de retraite. J'ai trouvé sur le net un rapport annuel (en anglais) pour l'année 2007-2008. On y mentionne que Emploi-Québec à financé l'organisme un montant de 2,7 Millions de dollars. De plus, on mentionne une longue liste de donateurs, certains donnant des deniers publiques. Je ne veux pas mettre en doute la vocation de l'organisme en tant que tel, mais je me demande évidemment pourquoi Renaissance doit recevoir autant de subventions en plus de bénéficier d'exemptions de taxes alors qu'une entreprise privée semble avoir des résultats comparables tout en payant des taxes.

Je crois aussi qu'il serait sains d'exiger des organismes recevant des deniers publiques d'afficher clairement sur leur site internet les salaires de leurs administrateurs et les salaires attribués aux divers postes d'employés. La politique d'organismes publics de négliger toute promotion de PME et de promouvoir du même coup des concurrents bénéficiant d'un fort avantage qui frôle la concurrence déloyale.

Dans le contexte de contraintes budgétaires actuels, il serait juste de revoir le financement public des organismes à but non lucratif. Je ne comprend pas pourquoi mes taxes devraient financer certains organismes qui sont en fait des magasins et dont les opérations devraient rentabiliser par eux-même leur vocation. On devrait réserver les argents publics pour des causes importantes qui ne peuvent pas être rentables dans le privé.

dimanche 14 novembre 2010

Fermeture de Recyc-Québec et réflexions sur notre gouvernement 1/3

La nouvelle que la société d'état Recyc-Québec fermera probablement dans un futur proche à été annoncé la semaine dernière dans les médias et n'est plus une nouvelle « fraiche » pour la plupart d'entre vous. Étant donné que je ne suis pas un blogueur de nouvelles qui fait son mémo assidument à tout les jours, n'hésitait avant de publier des commentaires directement relié à une information générale. Je préfère habituellement parler de fait coquasses et imprévus. Cependant, plus j'y pensais, plus je trouvais qu'il y a matière à commenter cette nouvelle.

Recyc-Québec est née en 1990, bien avant la popularité actuelle d'internet et la récente facilité d'accès à l'information. La société avait pour mandat d'informer et de sensibiliser la population au recyclage. Le succès de la mission n'est pas fracassant et les résultats sont bien mitigés. J'ai fait l'expérience à de nombreuses reprise de l'inefficacité de la société.

Par exemple, lorsque j'ai demandé comment disposer convenablement d'un refrigérateur commercial à Recyc-Québec, on à commencé par me dire d'appeler Recyc-Frigo, le programme géré par Hydro-Québec qui offre une ristourne pour les vieux frigos. Comme Recyc-Frigo m'ont dit qu'ils n'avaient aucune idée qui au Québec était habilité pour extraire le fréon de mon refrigérateur, j'ai donc rappelé Recyc-Québec, dont le préposé était incapable de me dire qui pouvait légalement retirer le gaz polluant de mon appareil. J'ai donc demandé de parler à un superviseur, en croyant que la préposée de Recyc-Québec devait faire erreur dans sa recherche pour être incapable de m'informer. La supérieure de cette dernière m'a aussi signifié l'incompétence de Recyc-Québec à me fournir une information de base sur un produit que la loi nous interdit légalement de déverser dans l'atmosphère suite au protocole de Montréal qui à été signé par plus de 196 pays suite à son adoption en 1987.

Exaspéré et tanné de tourner en rond et pour vérifier si les employés de la société avait vraiment la volonté d'aider ou si c'était peine perdu, j'ai dit à mon interlocutrice: « Madame, depuis tot ce matin que j'essaie d'obtenir réponse à ma question. Le réfrigérateur en question est immense, il mesure plus de 10 mètres de long et est prêt à être envoyé au ferrailleur qui ne le prend qu'a la condition qu'il soit vidé de son gaz. Mon patron m'a donné le mandat de m'en occuper et j'ai perdu plus de 3 heures jusqu'à maintenant. Le quai de chargement est bloqué et j'attends un chargement cet après midi. Vous ne semblez pas avoir de solution pour moi. Pensez vous que je pourrais utiliser la solution marteau et simplement casser les tuyau de fréon pour que mon ferrailleur accepte de ramasser mon équipement?

Sur ce, la fonctionnaire à fait ce qu'elle jugeait le mieux à faire et m'a transféré vers quelqu'un de très haut chez Recyc-Québec. Malgré toute la volonté du personnel de Recyc-Québec, le résultat est inexcusable: On ne pu me donner la moindre information pour disposer légalement et proprement d'un gaz extrêmement sale et dommageable pour la couche d'ozone. En plus, on ne parle pas ici d'un équipement rarissime, même votre dépanneur possède probablement un réfrigérateur commercial contenant un gaz maintenant interdit de vente et dont vous devrez faire retirer par du personnel technique autorisé. Sauf que Recyc-Québec, dans son mandat d'information, à tourné un coin pas mal rond. Comme organisme publique dans le secteur de l'environnement, Recyc-Québec ne peut pas « pas être au courant » du fameux protocole de Montréal ! Plus de 885000 documents sur internet mentionne ce protocole, et la totalité de tout les pays l'ont signé, un rare consensus en politique et encore plus rare en initiatives reliés à l'environnement.

Et moi, fiers Québécois et fiers Montréalais, contributeur au régime de taxe le plus dispendieux en Amérique du nord qui devrait normalement me faire bénéficier meilleur système, dû piler sur mon orgueil pour appeler le ministère de l'environnement de l'Ontario afin de pallier au manque de compétence de nos ressources locale. J'ai eu la réponse à ma question en peu de temps et le tout à été fait dans les règles de l'art. Il faudrait que nos fonctionnaires commencent dès maintenant à manger leurs patates si nos politiciens décident de remettre le dossier d'un référendum pour la souveraineté sur la table.

Vous voulez avoir la réponse? Appelez la ligne d'information de Recyc-Québec pour leur demander. Peut-être vont ils comprendre qu'il est ridicule de ne pas avoir une réponse aussi simple, 23 ans après le protocole de Montréal. La ligne d'information de Recyc-Québec est le 1 800-807-0678. Je suivrait la semaine prochaine avec nos fameux problèmes de consigne.